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Stéphanie Poirot s’investit pour le bien-être des résidants de la maison de retraite de « La Clairie ». Préparation d’animations, activités culturelles mais aussi réconfort font partie de ses priorités au quotidien.
Ensoleiller le quotidien parfois monotone des personnes âgées, c’est l’une des tâches que les animateurs en maison de retraite accomplissent quotidiennement, souvent avec peu de moyens, mais toujours avec beaucoup de bonne volonté. Depuis 1998, c’est Stéphanie Poirot qui mitonne sorties, rencontres et spectacles pour les résidants de « La Clairie ».
Comment êtes-vous devenue animatrice à la maison de retraite « La Clairie » ?
« J’ai une formation de laborantine. Mais en 1998, je ne trouvais pas de travail. J’ai alors été embauchée en emploi jeune à la maison de retraite… Et j’y suis restée. Séduite par les relations tissées avec les aînés, j’ai décidé de me former peu à peu sur place et j’ai fini par signer un contrat en 2003. »
Quelles sont les qualités, selon vous, d’une animatrice compétente ?
« Travailler avec des personnes âgées, ce n’est pas du tout la même chose que côtoyer des enfants. Il faut certes beaucoup de patience, mais elles ont toutes un vécu qui incite au respect, une culture différente selon leur passé respectif, dont il faut tenir compte. »
Quels sont les avantages de votre profession ?
« Il y a de nombreux bons côtés dans mon métier. Parmi eux, je place en tête la confiance mutuelle qui s’établit avec les résidants et leurs familles. Mon visage est désormais un repère dans cet univers particulier. Je suis là pour leur apporter des choses positives, que ce soit des activités manuelles, sportives ou culturelles. Le contact en est facilité, les gens se confient volontiers. »
Vous êtes épaulée au quotidien dans votre mission ?
« Je peux effectivement compter sur une association, « Les Amis de la Clairie », particulièrement dynamique. Ce noyau de bénévoles qui sont au cœur des animations, c’est une vraie chance et une motivation. »
Autant d’aspects positifs qui lui font supporter la lourdeur des dossiers, le temps qu’elle consacre à les monter et la frustration de ne pas être davantage aux côtés des résidants.
Vendredi après-midi, heureuse d’être assise parmi eux pour un spectacle proposé par la section arts vivants du Conseil départemental et de les écouter revisiter les fables de La Fontaine, Stéphanie Poirot confiait avoir beaucoup appris de ses années passées à « La Clairie ». « Je leur apporte de la vie, ils m’accordent leur confiance en retour. » Un échange enrichissant.